(In French)
Depuis le 7 mai 2020, plus de 42 millions de francs ont été sollicités par les sociétés vaudoises via 134 demandes. Parmi celles-ci, 69 ont déjà fait l’objet d’une validation par la task force vaudoise. À ce jour, ce sont plus de 22 millions qui ont été accordés par le Canton, avec des montants allant de 22'000 à 1 million de francs. Le montant moyen de cautionnement octroyé est quant à lui d’environ 300'000 fr. Les principaux secteurs d’activités concernés sont les technologies de l’information et du numérique (26) ainsi que les sciences de la vie et de la santé (24). Puis, viennent les industries de précision (8), l’énergie et l’environnement (7) et finalement la nutrition et les technologies alimentaires (4). Plus de trois quarts des sociétés bénéficiaires sont localisées dans la région lausannoise ainsi que sur la Côte lémanique. Pour plusieurs d’entre elles, ces crédits serviront notamment à couvrir les salaires de leurs employés, soit près de 655 emplois. Finalement, 52 demandes sont encore en cours de traitement, tandis que 10 demandes ont été refusées et trois, abandonnées.
Trois scale-ups témoignent de l’importance cruciale de l’aide dont elles ont bénéficié
Pour Nicolas Durand, CEO et fondateur de l’entreprise Abionic, créée en 2010 et permettant entre autres le diagnostic rapide de sepsis (septicémie), “la pandémie a compromis une levée de fonds importante; la totalité des nouveaux investisseurs potentiels ayant décidé de s’abstenir d’engager des fonds en dehors des entreprises dans lesquelles ils étaient déjà investis”. Idem dans le secteur spatial pour Fabien Jordan, CEO et fondateur de la société Astrocast, créée en 2014 et qui développe une nouvelle génération de satellites, “la pandémie a eu pour effet de prolonger et parfois de compliquer les discussions avec les nombreux investisseurs, mettant momentanément sous forte contrainte la trésorerie de la société”. Quant à Aurélien G. Demaurex, CEO et fondateur d’ecoRobotix, créée en 2014 et qui développe la prochaine génération de robots de désherbage pour une agriculture durable, “la plus grande difficulté a été d’annuler ou de reporter nos projets de tests à l’étranger. De plus, l’enjeu principal a été de recruter notre nouveau CFO en ligne.»